Qu'est-ce qu'une frontière ? Avec 3 textes (A. de Lamartine, P. Valéry, R. Debray)
Sur la route transamazonienne, et de chaque côté du pont, les deux villes frontières : Oiapoque et Saint-Georges d'Oyapock, par Michel Leroy (mai 2011).
La Guyane française aurait pu s'étendre jusqu'à la rive gauche de l'Amazone. Henri Coudreau avait exploré et décrit ce territoire, qui présentait de nombreux avantages pour l'exploitation agricole et l'élévage. D'autres français y avaient établi une république d'opérette (La république de Counani). Des aventuriers et des chercheurs d'or en avaient fait un nouveau Far West. Il y a même eu un conflit frontalier, une prise d'otages et quelques morts...
Sur le site Terre de Guyane, article de Marc-Emannuel Privat (juin 1993), toujours d'actualité.
Par ailleurs le site Terre de Guyane reste une référence pour découvrir l'histoire, les populations, les cultures de cette région.
Une anlyse très complète des enjeux de ce pont par Madeleine Boudoux d’Hautefeuille sur le site Cybergéo (2010).
"A l’échelle du Plateau des Guyanes, la Guyane française se trouve dans une situation d’enclavement. La continuité routière avec le Brésil pourrait donc constituer un levier d’ouverture vers le continent sud-américain. Mais les réalités du réseau dans lequel ce pont doit s’insérer font obstacle à cet objectif de continuité. En tant que pont transfrontalier, instrument de la relance de relations internationales, il fait passer la logique du franchissement et de la continuité routière derrière celle du point de rupture et de contact symbolique entre les territoires français et brésilien."
Un article de Michel Peyrard sur le site de Paris Match (14 janvier 2012).
Un article de Michel Samson paru dans le journal Libération (15 mars 2011).
"Jeté sur le fleuve frontalier, l’ouvrage reliera Saint-Georges, bourg endormi de la Guyane française à l’effervescente Oiapoque, une ville brésilienne peuplée d’orpailleurs et d’émigrants" [... ].
Emission "Interception" à écouter sur France Inter, un reportage réalisé par Sophie Bécherel (24 juillet 2011).