La Guyane, terre d'aventures

A l’origine, les Amérindiens

Un Amérindien, ou Indien d'Amérique, est un des premiers occupants du continent américain ou un de leurs descendants. En 1492, l’explorateur Christophe Colomb pense avoir atteint le sous-continent indien, alors qu’il vient de débarquer en Amérique. C'est dans ce contexte que les Européens nommeront brièvement ce territoire les Indes occidentales, pour les différencier de celles dites orientales. À cause de cette confusion, on continue d’utiliser le mot « Indiens » pour parler des populations du Nouveau Monde.

En l’absence d’appellation qui fasse consensus, on utilise parfois les expressions de « peuples autochtones » ou « aborigènes », ou plus précisément, « Premières nations » ou « Premiers peuples » (traductions littérales de l'anglais). L'expression « Peaux Rouges » est ancienne et n'est plus beaucoup utilisée en Amérique. On parle aussi de « peuples précolombiens » pour la Mésoamérique et la cordillère des Andes. En anglais, au Canada comme aux États-Unis, on utilise les expressions « Native Americans » (« Américains d'origine »), « American Indians », « Native peoples » (« peuples d'origine »), « First Nations », « First Peoples », « Aboriginal Peoples ». Toutefois, ces termes sont souvent rejetés par les intéressés qui préfèrent être appelés en fonction des noms originels de leurs peuples.
Les spécialistes ont dans un premier temps pensé que l’arrivée des premiers hommes en Amérique remontait à 12 000 ans environ, mais des découvertes archéologiques récentes feraient remonter les premières migrations à plus de 40 000 ans. Venant de Sibérie, ils auraient traversé le détroit de Béring,
en période glaciaire. Après une période d'habitation en Béringie, et après la disparition des masses glaciales d’Amérique du Nord, ils auraient pu continuer la colonisation du nouveau continent.
D’autres théories parlent de peuples océaniens ayant traversé l'océan Pacifique (théorie exprimée par Paul Rivet), ou encore de peuples européens (hypothèse de l'archéologue Dennis Stanford). On estime en effet qu'une peuplade serait venue d'Europe entre 12 000 et 36 000 ans ; elle correspondrait aujourd'hui à un groupe très restreint d'autochtones que sont les Ojibwés, les Nuu-Chah-Nulth, les Sioux, et les Yakamas. Les Amérindiens, s'appuyant sur leur tradition orale, soutiennent que leurs ancêtres ont toujours habité là.

En Guyane

Les premières traces archéologiques (poteries, gravures rupestres, polissoirs…) de peuples amérindiens entre l’Oyapock et le Maroni remontent au VIe millénaire avant notre ère. Nombre de leurs successeurs dans la même zone géographique appartiennent principalement au groupe linguistique des Tupi-Guarani.

[t.t]On estime qu’à la fin du IIIe siècle, des Indiens Arawak et Palikur, originaires des rives de l’Amazone, s’installent sur le littoral guyanais. Ils sont suivis au VIIIe siècle par les Indiens dits Caraïbes ou Karibes, les Kali’na (Galibis) et Wayana.
Le nom de « Guyane » resterait un nom d’origine amérindienne signifiant selon les interprétations « Terre d'eaux abondantes » ou bien « Terre sans nom ». Les Indiens désignaient également la forêt de l’Amazonie par l’expression « La grande forêt de la pluie ». Le terme « guyane » étant un terme générique puisqu’il a été utilisé pour désigner une « Guyane anglaise », aujourd’hui Guyana et une « Guyane hollandaise » appelée désormais Surinam. Les géographes continuent d’utiliser le terme « Plateau des guyanes ». Le terme officiel pour les français est « Guyane française »

1492 – La découverte du Nouveau Monde

Le 3 août trois caravelles appareillent du port espagnol de Palos de Moguer. Le premier de ces vaisseaux,  « la Santa Maria » est commandé par un navigateur italien pratiquement inconnu qui répond au nom de Christophe Colomb. Les deux autres « la Pinta » et « la Nina » sont dirigés par les frères Yanez-Pinzon (ces deux frères joueront, par la suite un rôle important dans la délimitation des frontières de la Guyane). Le 11 octobre 1492, Colomb touche une terre inconnue, en fait une île des Bahamas qu’il baptise alors San Salvador. Lors de ce premier voyage, Colomb découvre également Cuba puis Haïti. C’est en fait à l’occasion du troisième voyage en 1498 que Colomb touche pour la première fois le continent américain au niveau de l’embouchure de l’Orénoque. Après son quatrième et dernier voyage, Colomb meurt misérablement à Valladolid en 1506. Un autre italien lui a déjà, en quelque sorte, volé la vedette. Il s’agit d’Amerigo Vespucci qui prend part à l’expédition que dirige en 1499 l’amiral Alonzo de Hojeda. On connait la suite, en 1507, au couvent de saint Dié, un moine allemand savant et cartographe, nommé Martin Waldseemuller publie un ouvrage en latin indiquant qu’une terre nouvelle avait été découverte par Amerigo Vespucci, cette terre s’appellerait désormais « Amérique ». C’est donc à ce moine que ce continent du Nouveau Monde doit son nom.
De son côté, Vicente Yanez-Pinzon, enhardi par le succès de la première expédition de Colomb, à laquelle il avait pris part comme commandant de la « Nina », décide de tenter l’aventure pour son propre compte.  En décembre 1499, il appareille de Palos avec quatre caravelles. Après les Canaries, il fait route sur les îles du Cap Vert et prend la direction du Sud-ouest. Au Sud de l’équateur, il est surpris de ne plus voir l’étoile polaire, point de repère de tous les navigateurs de l’époque. Il poursuit néanmoins sa route et, le 20 janvier 1500, il touche les côtes brésiliennes, trois mois avant l’amiral portugais Pedro Alvarès Cabral, qui devait « découvrir » le Brésil le 22 avril 1500.
Vicente Yanez-Pinzon est donc le premier navigateur à avoir exploré les côtes de l’actuelle Guyane française. Son nom restera d’ailleurs étroitement lié à l’histoire de ce pays, et notamment à celle du « Territoire contesté » franco-brésilien.

Les conquistadores

On connait l’histoire tragique de la conquête espagnole qui a anéanti les civilisations aztèques et incas. Après avoir pillé l’ouest du continent (Pérou, Mexique…), les conquistadores descendent des Andes vers l’est. L’un d’eux est Gonzalo Pizarro, frère et lieutenant de Francisco Pizarro, également connu pour être un des conquistadores les plus corrompus,  brutaux et impitoyables du nouveau continent. Au cours de cette expédition (1541-1542), Francisco de Orellana, son adjoint, sera le premier à atteindre un fleuve et descendre une partie de son cours qu’il baptisera « Rivière des Amazones » en mémoire des combats qu’il dut livrer aux femmes guerrières de la tribu indienne « Coniapayra ». La légende du grand fleuve Amazone et de l’Eldorado peut commencer.
Sur les déclarations d’un Indien capturé dans la brousse, le conquistador se met à la recherche d’un prince qui, selon ceux qui l’ont approché, était couvert d’or, de la tête aux pieds. On l’appelait « El Dorado » (le Doré) et le mystérieux pays que ce prince gouvernait devint bientôt « l’Eldorado ». Des contes indiens faisaient également état d’un lac dont les bords étaient garnis de diamants, et à proximité duquel se dressait « Manoa », la ville aux toits d’or. Ce lac avait été baptisé  « Parimé » ou  « Parama » et se situerait dans les Monts Tumuc-Humac. Ainsi, la légende prenait le pas sur la réalité et on cherchera en Guyane, jusqu’au XIXe siècle, la ville de Manoa et le lac. Les explorateurs Jules Nicolas Crevaux puis Henri Coudreau, sceptiques mais toujours intrigués, n’auront de cesse de se rendre jusqu’aux mythiques montagnes des Tumuc Humac,. Mais la légende de l’Eldorado est définitivement enterrée : Jules Nicolas Crevaux démythifie le palais de l’Homme doré en montrant qu’il ne s’agit que de grottes dont les parois constituées de roches micacées brillent au soleil comme de l’or, la ville de Manoa n’est qu’un conte merveilleux, le lac Parimé n’est dû qu’aux crues soudaines des pluies… Par contre on trouvera bien de l’or dans les rivières guyanaises.

Les débuts de la colonisation

Le 12 janvier 1604, une expédition française, ordonnée par Henri IV, quitte Le Havre. Dirigée par le Capitaine Daniel de la Touche, Sieur de Ravardière, elle débarque dans « l’île de Cayenne » mais, quelques mois plus tard, ces premiers Français se trouvent mêlés à une guerre indienne locale. Aussi, n’eurent-ils pas le loisir de développer leurs explorations comme ils le souhaitaient et ne s’attardèrent-ils pas sur ce territoire.
Sous Richelieu, d’autres Français vinrent s’installer dans la région de Sinnamary, à l’Ouest de Cayenne. Parmi eux, il convient de citer Constant d’Aubigné, fils de l’auteur des « Tragiques » et père de Françoise, future Madame de Maintenon, ainsi que Chambaut-Bontemps. C’est ce dernier qui, lassé par les attaques indiennes, décida de se replier sur l’île de Cayenne, plus facile à défendre.
Quelques années plus tard, après la mort de Louis XIII, cette poignée de Français était rejointe le 25 novembre 1643 par les éléments de la première grande immigration française. Formée à Rouen, sous le nom de « Compagnie du Cap Nord », elle comprenait deux navires et 300 hommes placés sous le commandement de Charles de Poncet de Brétigny, gentilhomme normand à l’esprit aventurier et au caractère difficile. Après avoir pris contact avec ses compatriotes déjà installés dans l’île, et qui vivaient assez bien intégrés aux Indiens Galibis, Brétigny s’installa sur une colline qui domine l’embouchure de la Rivière de Cayenne. Il la baptisa « Mont Cépérou », du nom de l’Indien qui l’occupait.
En 1654, en butte aux Indiens, les rescapés de cette seconde grande tentative de colonisation devaient s’enfuir au Surinam.
Peu de temps plus tard, des Juifs hollandais, dirigés par un certain Springer, vinrent s’établir à la place des Français. Ils y resteront jusqu’en 1663, date à laquelle débarquait une nouvelle Compagnie de la France équinoxiale. Il s’agissait cette fois, de la plus sérieuse tentative de colonisation qu’ait connue la Guyane. Elle est dirigée par Antoine Lefèvre de La Barre (qui n’est pas le Chevalier de La Barre mais son grand-père).
Conseillé par Colbert, le roi révoqua alors toutes les concessions accordées aux différentes compagnies.  En 1664, toutes ces compagnies furent fondues en une association qui prit le titre de Compagnie Française des Indes Occidentales. Sous l’autorité d’Antoine Lefèvre de La Barre une colonisation se met en place. Survient « La guerre de dévolution », déclenchée par louis XIV, désireux de récupérer pour sa femme une part de la succession d’Espagne. Ce qui conduit les Anglais à effectuer un coup de main sur Cayenne en 1667 et mettre à sac la ville. De la Barre revient à Cayenne après le traité de Bréda, mais éclate alors en 1672 la guerre entre la France et la Hollande. De son côté la Compagnie des Indes Occidentales ne remplit pas sa mission et pire favorise la contrebande avec les navires hollandais. Excédé, Louis XIV dissout en 1674 la Compagnie des Indes Occidentales et décide de placer dans toutes les colonies des gouverneurs qui ne dépendront que de sa seule autorité. Devançant les souhaits du roi de France, l’amiral hollandais Binks débarque à Cayenne et s’empare de la ville. Louis XIV charge l’amiral d’Estrées de venger ce nouvel affront. Le 17 décembre le neveu de la « Belle Gabrielle » (Gabrielle d’Estrées) mouille devant Cayenne, et quatre jours plus tard reprend possession de la ville. En 1682, le premier recensement officiel faisait état de 300 habitants dont 150 esclaves à Cayenne, 584 habitants dont 480 esclaves à Rémire et 247 habitants dont 202 esclaves à Matoury. Répartis dans 15 tribus, les Indiens sont estimés à 20 000.

Le désastre de Kourou

L’idée de Choiseul était de créer en Guyane une base d’expansion solide, capable de résister aux attaques étrangères et de subvenir à ses propres besoins. Pour cela il disposait d’énormes crédits. Un colon, monsieur Bruletout de Préfontaine, qui s’était établi près de Kourou, fut chargé de préparer l’accueil des immigrants. Il en attendait quelques centaines. Il en vint quatorze mille…
Victime d’ affiches prometteuses et de l’imprévoyance du gouvernement, s’attendant à trouver nourriture, logement, habillement, soins médicaux et distractions, cette masse puisée dans toutes les couches de la société et originaire surtout des provinces de l’Est, déferla sur Kourou et Sinnamary en pleine période des pluies de l’année 1763.
Dysenterie, syphilis, paludisme et fièvre jaune s’abattirent aussitôt sur ces malheureux. De grandes dames en robe à crinoline, et transportant des patins à glace dans leurs bagages, se retrouvèrent agonisant dans les marécages de la zone équatoriale, aux côtés de prostituées et d’aventuriers de tout poil. Ce fut une catastrophe et plusieurs milliers d’émigrants y trouvèrent la mort.
Les rescapés quittèrent les marais pestilentiels de la côte et se réfugièrent aux « îles du Diable », où ils recouvrèrent la santé. En reconnaissance, on débaptisa l’archipel et on lui donna le nom « d’îles du Salut ». Guéris, la presque totalité des « candidats colons » furent rapatriés sur la métropole et seules, soixante familles obstinées demeurèrent sur place.
Cet échec contribua à brosser de la Guyane un tableau terrifiant et cette réputation perdurera pendant de nombreuses années. Par la suite, l’installation d’une colonie pénitentiaire finit par associer le nom de la Guyane à un lieu de relégation.

La Révolution

En 1793, Jeannet-Oudin,  neveu de Danton est envoyé à Cayenne pour « républicaniser » la Guyane. Le  personnage ne laisse pas un souvenir impérissable. L’année suivante Danton, mêlé au scandale de la Compagnie des Indes est exécuté, et la Guyane déjà terre de relégation voit arriver les premiers déportés : Collot d’Herbois et Billaud-Varenne, tous deux impliqués dans le complot du 12 Germinal An III, (1er avril 1795). Deux années plus tard, à la suite du Coup d’Etat du 18 Fructidor An V,  (4 septembre 1797), ce sont 550 nouveaux déportés qui arrivent, dont les plus connu sont le général Pichegru et le Marquis de Marbois.

L’esclavage

Les esclaves noirs arrivèrent en Guyane vers le milieu du 17e siècle. Dès 1685, Colbert avait publié le Code noir qui organisait l’esclavage dans toutes les colonies françaises. « L’esclave est un meuble qui peut être acheté, vendu ou échangé. C’est également un incapable ne pouvant ni témoigner en justice, ni posséder. La responsabilité civile ne lui est pas reconnue. Par contre sa responsabilité criminelle reste entière ». La situation des esclaves fut très difficile : travail harassant, coups, châtiments… Mais la bonne nouvelle arrive en 1794 : le Décret du 16 Pluviose An II (4 février 1794) abolit l’esclavage. La bonne nouvelle fut de courte durée car dès 1796 on rétablit de manière officieuse la situation antérieure, ce qui aura pour conséquence de pousser de nombreux esclaves au « marronnage », c'est-à-dire à s’enfuir et se cacher dans la forêt. La répression est féroce, seuls deux chefs rebelles, Siméon et Adome avec leurs partisans parviennent à se réfugier sur la Comté et sur le Haut Tonnégrande. En 1802 Napoléon Bonaparte rétablit l’esclavage. Le marronnage s’amplifie et en 1804 Siméon et Adome sont capturés et exécutés. Un autre chef de la rébellion, Pompée réussit à échapper aux hommes lancés à sa recherche. Il se réfugia avec ses hommes au sud de Cayenne pendant 22 ans. Bien des voix s’étaient déjà élevées pour condamner l’esclavage, mais c’est Victor Schoelcher qui, par sa détermination obstinée, finit par  faire promulguer le décret du 17 avril 1848 qui abolira définitivement l’esclavage en France et dans les colonies françaises selon le principe que « le sol de la France affranchit l’esclave qui le touche ». Ce droit permettra par ailleurs aux esclaves des colonies voisines Surinam et Brésil, de rejoindre la Guyane. De cette époque date l’installation des villages de « nègres marrons » sur les fleuves Maroni et Oyapock.
Le 10 juin 1848 est promulgué le décret d’abolition en Guyane par le gouverneur Pariset.

L’Empire

La guerre recommencée contre l’Angleterre bouleverse une fois de plus la Guyane. Le 3 décembre 1808, une armée anglo-portugaise entre dans la baie de l’Oyapock, et le 7 janvier 1809, l’île de Cayenne est conquise. Le gouverneur Victor Hugues doit capituler. La Guyane devient portugaise et ne sera restituée à la France qu’après la chute de l’Empire le 8 novembre 1817.

La Restauration

Après l’occupation portugaise, la monarchie restaurée entend réaffirmer sa présence en Guyane par une relance de la colonisation. Des Franc-Comtois viennent s’installer sur la Mana. Ces nouveaux colons créent le village de la « Nouvelle Angoulême » en hommage à  la duchesse d’Angoulême, fille de Louis XVI, laquelle avait échappé à la tourmente révolutionnaire. Des vestiges des bâtiments alors construits sont encore visibles aujourd’hui.

Le bagne, la transportation

Partisan convaincu de la colonisation pénale, Napoléon III instaura le système de la Transportation. La Guyane fut choisie pour les condamnés à perpétuité et l’Algérie pour les autres. D’autres bagnes s’ouvriront par la suite en Nouvelle Calédonie, au Gabon et sur la côte des Somalis. La transportation en Nouvelle Calédonie fut abolie en1897. A partir de 1899, le bagne de la Guyane demeurera l’unique établissement pénitentiaire d’Outre-mer.
les bagnards y étaient divisés en quatre grandes catégories :
les transportés proprement dits ou « forçats », c'est-à-dire ceux condamnés par des Cours d’Assises (Assassinats, vols qualifiés…) ;
les relégués, ceux qui étaient condamnés à un internement perpétuel ;
les déportés pour crimes dits politiques ;
les libérés, ceux qui ayant purgés leur peine étaient astreints à la résidence en Guyane durant un temps égal à leur condamnation si celle-ci était inférieure à 8 ans.
On estime à plus de 35 000 les hommes envoyés au bagne ainsi que 500 femmes.
On sait les conditions déplorables dans lesquelles vivaient les bagnards, les châtiments parfois inhumains. De plus beaucoup mouraient de maladie.
Des journalistes et parmi eux Albert Londres révélèrent au grand public ce qu’était le bagne. En 1938 à la demande de messieurs Sarraut et Monnerville, le Président du Conseil Daladier signait le décret ordonnant la suppression du bagne. Il ne fermera définitivement qu’en 1954.
La Guyane moderne en quelques dates :
19 mars 1946, le statut de département d’Outre-mer est accordé à la Guyane qui accédera au statut de région en 1975
1964, installation du Centre spatial à Kourou
1977, suite à la guerre qui ravage la péninsule indochinoise dans les années 70, une population hmong, originaire du  Laos, s’installe en Guyane dans les villages de Cacao et Javouhey
18 février 1999, adoption par l’Assemblée Nationale du projet de loi visant à faire reconnaître la traite négrière et l’esclavage comme crimes contre l’humanité.

 

En savoir plus :


L’Histoire de la Guyane

http://www.terresdeguyane.fr/articles/histoire/default.asp
http://maguyane.org/forum/index.php?page=31
http://www.ibisrouge.fr/livre.php?ref=310

Le bagne

http://www.bagne-guyane.com/
http://rh19.revues.org/index4.html

L’esclavage en Guyane

http://www.terresdeguyane.fr/articles/esclavage/
http://www.ina.fr/art-et-culture/litterature/video/3019818001017/la-memoire-de-l-esclavage-en-guyane.fr.html
http://maguyane.org/forum/index.php?page=33
http://www.histoire-image.org/site/etude_comp/etude_comp_detail.php?i=760
http://www.ibisrouge.fr/livre.php?ref=026

Les amérindiens de Guyane

http://www2.ac-guyane.fr/article479.html
http://www.gitpa.org/Peuple%20GITPA%20500/GITPA500-2-GUYANE.htm